Samedi 23 Août 1997


CONCERTS


15h00 CAFÉ LITTÉRAIRE


16h20 JONQUILLE SENTEUR MAO

En reprenant avec une certaine liberté des thèmes et chants traditionnels, ce groupe a créé le " Cants Folkloqs" : une dimension surréaliste, où humour et musique se mêlent (en caoutchouc) au rythme joyeux d'une sarabande verbale sans queue ni tête.

Confortablement installé sur sa mobylette bleue, le trio s'en va tranquillement vivre des aventures, sillonnant le globe afin de capturer dans son filet à papillons, histoires, musiques et chants. Et puis, le répertoire s'accorde bien à l'environnement. Avec les années ( trois ), Jonquille Senteur Mao forge son caractère dans une interprétation dynamique et harmonieuse. Ainsi, l'année 96 s'est vuemkiço yerz mouimoui: deux tournées bretonnes au printemps et à l'automne, ponctuées par des haltes prévues et improvisées, une prestation au théâtre de la Mer à Sète , le festival " El Coca Cou Capito" sous chapiteau à l'espace Grammont, des concerts de soutien, acoustiques et sonorisés, dans la tempête...

" Ce langage permet de déterminer son choix de communication parmi les humains." [ Le Manifeste, page 2 ].
" Pendant le concert , mamé a ouvert la bouche, après vingt années de silence." [ ... ]

18h00 SCÈNE OUVERTE



19h30 GOSPEL TRAIN ( Avec la participation de la SNCF )

Le groupe est né en septembre 1995, de la proposition de Pierre ALMERAS. Du Jubilee au hard gospel, du traditionnel aux compositions personnelles, a capella ou avec instruments, ce sont les différents styles qu'ils aborderont pour vous faire découvrir l'histoire de cette musique qu'est le negro spirituel et le gospel.

Le but du groupe est en fait simple: "communiquer notre foi à travers une musique qui, a été créée et véhiculée pour cela:

- Pierre ALMERAS : Voix Basse, Guitare.
- Cécile ALMERAS : Voix Alto et Soprano.
- Samuel ZAROUKIAN : Barytonn, Piano et Harmonica.
- Sylvain VAVASSEUR: Ténor.
- Frédérick LEWIN : Basse .

21h15 BARRIO CHINO

" Secrets de famille "

Une musique d'aller-retour, fille métisse des flamencos et de Cuba Barrio Chino un nom qui sonne Barcelone. Le quartier des marins en bordée, où l'on roule les " r" dans le déferlement de la rumba flamenca. C'est cette musique d'aller-retour, fille métisse des flamencos et de Cuba qui habite les musiciens de Barrio Chino. Elle guide leur quête de sons : mandole séfardi, polyphonies des îles, violon arabo-andalou, rebondissant entre leurs ports ou villes d'attache, Oran, Marseille et Madrid...

A l'origine du groupe, trois musiciens : Gil (guitare, chant), Sylvie (Chant) Aniorte-Paz -auteurs-compositeurs- et le pianiste - arrangeur Patrick Cascino, influencés par les musiques de racines celles de la Méditerranée (L'Espagne, le Maghreb...) et, par attachement, Cuba.

Tony Gavila (congas, tambours batas, bongos) formé à la Havane, Cedric Leonardi (batterie, timbales), Charly Tomas (basse), Inés Nunca (choriste, danseuse flamenca), Karine Hallakoun (choriste) et Taofik Farah (guitare) les ont rejoints. Les membres du Barrio Chino vivent à Marseille. Le groupe s'est produit un peu partout en France, en Chine en 93 et 94 ; régulièrement en Espagne depuis 95 où on l'a comparé à Radio Tarifa. En 96, à Cuba, Barrio Chino a été le premier groupe européen accueilli au Palacio de la salsa, temple de la salsa de La Havane.

0h00 BAWAWA SON

Si vous avez déjà vu LUDWIG VON 88 en concert vous avez dû remarquer la présence des FRÈRES BAVAROIS sur les versions reggae.

C'est au-delà des 7 mers que 1' on situe leurs Îles d'origine: les Bawawas.

Ces îles magiques (heureusement ignorées des touristes et autres conquistadores), où la zonga pousse tellement facilement que toute l'économie dépend de sa culture. Dans l'archipel, elle est vénérée à ce point que les autochtones en font des vêtements, des semelles de chaussures, de l'huile pour assaisonner la salade, de l'essence pour les vélomoteurs, des baumes, etc...etc... Ses vertus thérapeutiques sont telles que les calmants et autres médicaments n'ont plus lieu d'exister. Là-bas, on est soit cultivateur, soit dompteur de mammouth, car c'est l'animal (et la mascotte) des Îles Bawawas. Et pour qu'ils n'écrasent pas les habitants (ils sont très myopes et perdent l'équilibre facilement, mais c'est une autre histoire...), RÉVÉREND T. et PASTEUR G. ont maîtrisé l'art du domptage...

De là au raggamuffin il n'y a qu'un pas, n'est-ce pas ? Et ce pas, ils l'ont franchi.

Après avoir écumé les sound-systems des Îles, ils ont décidé de voyager et de propager leur savoir-vivre à la manière des griots (de lointains cousins africains). Il leur fallait auparavant trouver le sélecteur possesseur des bonnes galettes, non pas bretonnes mais Jamaïcaines (autres lointains cousins africains).

Un seul homme : JUNIOR CONY, mais où le trouver ? C'est dans un bar mexicainn que nos deux Bavarois le localisent en compagnie d'un cantor hispano-vasco du nom de SERGENT GARCIA, qui dit être le véritable arrière-arrière petit-fils de son vénérable ancêtre. Nos compères les persuadent de laisser tomber la tournée des cantinas sympas et les entraînent dans leur guerre contre Babylone.

Plus tard, dans une blanchisserie d'argent pas très propre du sud-est asiatique ils retrouvent deux de leurs cousins, dont la maman était sans nouvelles, sniff... Après quelques jours de fête pour célébrer leurs retrouvailles, ceux-ci, DADDY H. et WICKED SEB décident de se joindre à la bande. Ils prennent le nom de BAWAWA SON et repartent à la recherche du zaïone comme des LaÏones.

NE LES RATEZ PAS !

Présence de la MÈRE DENIS et de BOB MARLEY ressuscités...


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